Le Gros Cube #2

Photo By @Marie Bulteau

17 musiciens sur scène

Alban Darche : saxophone et direction artistique

Saxophones : Matthieu Donarier, Jérome Masco, Stéphane Payen, Elisabeth Panniez, Alban Darche. Trompettes : Joël Chausse, Geoffroy Tamisier, Jean-Paul Estiévenart, Martin Declerq.
Trombones : 
Jean-Louis Pommier, Martin Gilloire, Jules Boittin, Morgane Pommier. Rythmique : Etienne Manchon piano, Gilles Coronado guitare, Sébastien Boisseau contrebasse, Christophe Lavergne batterie. Et Jonathan Marcoz au son

Après des expériences à la tête de formations hybrides et diverses collaborations (notamment avec son homologue américain John Hollenbeck), et un premier Gros Cube au début des années 2000 qui dévoilait ses talents de compositeur, Alban Darche présente un Gros Cube # 2, dont l’instrumentation, calquée sur les grands orchestres de jazz américains, lui permet d’explorer avec bonheur la tradition du Big band, d’une plume vive et inspirée, à la tête d’un orchestre de 17 musiciens dont le casting brille par l’excellence. Un ensemble unique de la scène jazz française alliant la puissance et la couleur d’un Big band à l’américaine à la créativité du jazz moderne.

Un entretien Alban Darche / Thierry Mallevaës, 2020 (extraits)

Le Gros Cube, numéro 2 ?
Numéro deux, parce qu’il y a eu un numéro un. Dans la foulée du trio Le Cube, au début des années 2000, je crée un grand orchestre, Le Gros Cube (14 musiciens). Un premier disque « La Martipontine » est sorti en 2005, suivi de « Polar Mood », « Le Pax », avec Philippe Katerine et « Queen Bishop » avec un Gros Cube augmenté (piano, deuxième batterie, trois chanteurs).
 Ça a duré une dizaine d’années. À partir de 2012, j’ai continué en format un peu réduit avec l’Orphicube (9 musiciens). Avec cette formation hybride, j’ai pu explorer le champ de la musique de chambre.
Pourquoi une renaissance ?
Le grand orchestre, l’émotion particulière que suscite une grande formation dans le public, c’est quelque chose qui m’intéresse toujours. Et je voulais travailler sur une instrumentation traditionnelle.
Traditionnelle ?
Dans mon premier Gros Cube, j’avais une instrumentation originale, avec des sections incomplètes. Dans Le Gros Cube #2, j’ai opté pour un big band à l’américaine : cinq sax, quatre trompettes, trois trombones et tuba, et une rythmique piano, guitare, contrebasse et batterie.
Revenons à la musique : à quoi s’attendre avec Le Gros Cube #2 ?

C’est un assemblage de morceaux inédits et de morceaux réorchestrés. Avec Le Gros Cube #2, je sais que j’ai à ma disposition une machine qui va fonctionner immédiatement, qui va mettre le public en terrain connu, mais qui sera aussi à l’aise dans un registre plus déroutant.
 C’est ça qui m’intéresse : passer du familier au déroutant, offrir du déroutant qui sonne « classique ». Proposer des couleurs très personnelles dans un paysage familier, ou bâtir un paysage complexe avec des couleurs pourtant évidentes

Pour écouter Le Gros Cube#2