
Sylvain Rifflet

Crédit photo – Alan Goudedranche
« La vie est bien aimable/. Venez à moi, si je vais à vous c’est un jeu,/ Les anges des bouquets dont les fleurs changent de couleur. » Paul Éluard.
Sylvain Rifflet – très bien entouré par le percussionniste Benjamin Flament, le guitariste Philippe Gordiani et le trompettiste Yoann Loustalot – a montré au public du Jazzimut festival toute l’étendue de son talent. Aux Anges, l’album le plus personnel de ce compositeur et musicien hors pair, est « Une ode à mes amours, à mes anges, à ces êtres, artistes ou non, qui m’inspirent et m’aident à vivre ».
Citant Stan Getz comme sa principale influence de saxophoniste, il a flirté volontiers du côté des musiques répétitives et minimalistes américaines. Sur scène, le quartette a développé et mélangé habillement l’improvisation, la répétition, la rupture, la transe. Une musique « savamment populaire ou populairement savante », a décrit Albert Marcoeur lors de la présentation du concert.
Le trompettiste Yoann Loustalot a apporté un accent quasi magique à une musique enveloppante qui nous a plongés dans une rêverie éveillée particulièrement agréable.
Crédit photos – Alan Goudedranche



