Nik Bärtsch’s Ronin


Photo – Boris Mueller.

Le concert du pianiste suisse Nik Bärtsch avec son quartet Ronin offrent un tout nouveau programme.

Le pianiste et compositeur suisse Nik Bärtsch est né en 1971 à Zurich, où il vit toujours. Il a pris des leçons de piano et de percussion dès l’âge de 8 ans et a ensuite étudié à la Musikhochschule et à l’université de la ville, tout en travaillant en free-lance dans divers groupes, « jouant de tout, de la fusion au free-funk, et toutes sortes de jazz extraverti ».

Alors que l’intérêt de Nik Bärtsch pour la composition grandit et qu’il s’immerge dans les pratiques de John Cage et Morton Feldman, son attrait pour le jazz live s’estompe : « Je n’en voyais tout simplement plus le sens, pour moi en tant qu’instrumentiste ». En 1997, il crée un groupe acoustique, Mobile, qui « développe des concepts musicaux intégraux dans un cadre musical ».  L’album “Continuum”, avec une version élargie de l’ensemble Mobile est paru en 2016 chez ECM.

Le groupe Ronin (du nom des guerriers indépendants de l’histoire japonaise qui ne servaient aucun maître) est né en 2001 du désir de Nik Bärtsch d’avoir un groupe qui puisse également travailler dans les clubs et « jouer avec plus de puissance ». Le pianiste a décrit le travail du groupe comme du « zen-funk » et du « groove rituel » : « Notre musique se situe quelque part entre le jazz et la composition moderne, la pop progressive, la musique rituelle, la musique groove en général ». L’écrivain Michel Mettler a décrit l’esthétique du groupe comme « la création d’un effet maximal avec un minimum de moyens » : les phrases et les motifs sont répétés, combinés et superposés, créant des motifs rythmiques complexes et changeants qui s’accumulent lentement au fil du temps avec un impact dramatique écrasant.

Ronin a publié trois albums studio sur ECM à ce jour, “Stoa” (2006), “Holon” (2008) et “Llyrìa” (2010), ainsi qu’un double CD, “Live” (2012), une anthologie de concerts donnés dans le monde entier entre 2009 et 2011, une collection qui révèle sa propre logique interne et sa dramaturgie.

Nik Bärtsch, piano ; Sha, saxophone Alto, clarinette basse ; Kaspar Rast, batterie ; Jeremias Keller, basse.

Vendredi 24 mai 2024, à 21h30, au Théâtre Jean-Bart.

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